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TP 2025 – Oiseau en Polynésie/Courlis d’Alaska

190 XPF

SPÉCIFICATIONS

  • Format / Size : 26×36 (190F)
  • Planche de / Sheets : 25 timbres / 25 Stamps
  • Tirage / Print run : Visuel / Face value 190F : 50 000 exemplaires dont 10 000 Métropole
  • Enveloppes 1er jour (270F) / First day cover envelopes : 800 exemplaires dont 400 Métropole
  • Procédé imprimerie / Printing : Offset
  • Photos : Jean-Paul MUTZ / association MANU

Réalisation maquette / Production : FARE RATA 2025

In stock

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Oiseau en Polynésie : Le Courlis d’Alaska

Le Courlis d’Alaska de son ancien nom « Courlis de Tahiti » (Numenius tahitiensis) est un limicole de la famille des scolopacidés, dont le premier spécimen fut prélevé en 1769 à Tahiti par le naturaliste Joseph Banks, qui accompagnait le capitaine James Cook durant son premier voyage autour du monde.

Son nom anglais, Bristle-thighed curlew, qui signifie « courlis aux cuisses hérissées » vient de l’aspect hérissé des plumes situées sur ses cuisses.

Cet oiseau niche et se reproduit dans l’ouest de Alaska pendant l’été boréal de mai à septembre, avant de migrer vers le sud dans les îles de l’Océanie, notamment en Polynésie.

Il est capable de réaliser la traversée de l’océan pacifique sans escale, sur une distance extraordinaire de 3 000 à 10 000 km. En préparation de sa longue migration il fait des réserves de graisse et est capable de réduire la taille de ses organes. À son arrivée dans le pacifique, il entame sa mue et perd sa capacité de vol pendant environ deux semaines. Durant cette phase vulnérable, il se montre très méfiants, se réfugie dans la végétation dense.

Le Courlis d’Alaska est monogame et forme des couples durables. Sa gamme de cris va du sifflement clair, au très particulier « Piuit ». Autre fait remarquable, il a été observé utilisant des outils comme une pierre ou un morceau de corail, pour casser des œufs d’Albatros.

Depuis le début du XXe siècle, plusieurs études ont été menées sur le Courlis d’Alaska, notamment par Alexander Wetmore en 1911. Ce n’est qu’en 1948 qu’un premier nid est découvert en Alaska par David Allen et Henry Kyllingstad, grâce à une expédition soutenue par le Muséum national d’histoire naturelle des États-Unis. Face à la raréfaction de l’espèce, une étude approfondie est lancée en 1987 par le United States Fish and Wildlife Service pour mieux la comprendre et la protéger.

En 2021, le Muséum national d’histoire naturelle de Paris a lancé un programme dans nos îles pour observer le Courlis d’Alaska face aux catastrophes naturelles, afin d’améliorer les systèmes d’alerte inspirés du comportement animal.

En Alaska, les menaces sont beaucoup plus réduites grâce à un habitat (delta du Yukon) resté intact. En revanche, sur ses terres d’hivernage, le courlis est face à la prédation de mammifères introduits (chats, chiens, rats, porcs), l’activité humaine et la chasse vivrière et le réchauffement climatique provoquant des submersions de plus en plus fréquentes des iles basses.

Le Courlis d’Alaska connaît ainsi un déclin, avec une population estimée à environ 10 000 individus en 2003 et est classé comme espèce quasi menacée sur la liste rouge de l’UICN.

Au travers de ce timbre, Fare rata, la Poste de Polynésie française est fière, de pouvoir participer à l’effort de conservation de cet oiseau exceptionnel, lien entre notre fenua et les contrées lointaines des États-Unis d’Amérique.

 

Bird in Polynesia : Bristle-thighed curlew

The Alaska Bristle-thighed curlew, from its former name « Tahitian curlew » (Numenius tahitiensis), is a wader of the scolopacid family, whose first specimen was collected in 1769 in Tahiti by the naturalist Joseph Banks, who accompanied Captain James Cook during his first trip around the world. Its English name, Bristle-thighed curlew, which means « curlews with raised legs », comes from the raised appearance of the feathers located on its thighs. This bird nests and breeds in western Alaska during the boreal summer from May to September, before migrating south to the islands of Oceania, in particular in Polynesia. It is capable of crossing the Pacific Ocean without a stopover, over an extraordinary distance of 3,000 to 10,000 km. In preparation for its long migration, it stores fat and is able to reduce the size of its organs. Upon his arrival in the Pacific, he begins his molt and loses his flight capacity for about two weeks. During this vulnerable phase, he shows himself to be very suspicious, taking refuge in the dense vegetation. The Alaska curlew is monogamous and forms long-lasting pairs. Its range of calls ranges from clear whistling to the very particular « Piuit » birdcall. Another remarkable fact, it has been observed using tools like a stone or a piece of coral, to break Albatross eggs. Since the beginning of the 20th century, several studies have been conducted on the Alaska curlew, notably by Alexander Wetmore in 1911. It was only in 1948 that a first nest was discovered in Alaska by David Allen and Henry Kyllingstad, thanks to an expedition supported by the United States National Museum of Natural History. Faced with the rarefaction of the species, an in-depth study is launched in 1987 by the United States Fish and Wildlife Service to better understand and protect it.

In 2021, the french natural history museum in Paris launched a program in our islands to observe the Alaska curlew facing natural disasters, in order to improve alert systems inspired by animal behavior.

In Alaska, the threats are much lower thanks to a habitat (Yukon delta) that has remained intact. On the other hand, on its wintering grounds, the curlew is facing the predation of introduced mammals (cats, dogs, rats, pigs), human activity and food hunting, and global warming causing increasingly frequent flooding of low-lying islands.

The Alaska curlew is thus experiencing a decline, with a population estimated at about 10,000 individuals in 2003 and is classified as an almost threatened species on the IUCN red list.

Through this stamp, Fare rata, the Post of French Polynesia is proud to participate in the conservation effort of this exceptional bird, link between our fenua and the United States of America.

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